"Dès ma naissance je fus seul. Mes parents, pour me protéger disaient-ils, m'avaient enfermé, éloigné des autres. Une vie normale, c'est ce dont je rêve encore chaque nuit, ce n'est qu'un rêve malheureusement."
Il baissa les yeux vers le feu, soupira un grand coup, et continua son récit."Mon père était gladiateur, enfin... ancien gladiateur! Il avait perdu son dernier combat... Après plus d'une cinquantaine de victoire, le temps, son plus grand adversaire, eu raison de lui. Il décida d'arrêter de se battre et de fonder une famille" Je suis pas sûr qu'il aurait dû, se dit-il à lui même. "
"A l'âge de 6 ans, alors que ma sœur n’en avait que 4, je commença mon entrainement... Mon père commença par m'apprendre la danse et ma mère m'appris la cuisine!! Je trouvais ça ridicule... Moi je voulais alors faire comme mon père, me battre, mais il me l'interdisait. Je lui demandais pourquoi je devais apprendre à danser comme une fille, il me répondait toujours la même chose : "Car un combat est une danse… Un jour tu comprendras…". Les autres, bien que l'on ne se connaisse pas, se moquaient de moi...
A l'âge de 10 ans, l'avis des autres ne m’importait déjà plus. Ma mère continua par m'apprendre l'alchimie et les premiers-soins, mon père finit par m'autoriser à m'entrainer à me battre, à mains nues pour commencer. Ma sœur reçu le même entrainement que moi.
A l’âge de 13 ans mon père commença par m’apprendre à manier la dague.
Durant tout ce temps mon père m’emmenait aussi chasser et m’apprenait à me déplacer silencieusement, à traquer mes proies, à tuer sans que l’on me voit.
Bien que je garde de mon père l'image d'un homme froid et sévère, je sais que c'était un homme bon. Il m'apprit à me battre pour mes principes, les justes.
J'adorais la forêt, c'était un endroit où tout était calme et où je pouvais être seul, libre et j'y allais souvent la nuit, car mon père m'empêchait d'y aller, j'avais trop de choses à apprendre encore, mes journées étaient pleines...
Un jour, à l'âge de 16, une fois échappé de la prison, ma maison, pour me balader dans la forêt, alors que je me croyais seul, j'entendis tout à coup un cri qui me glaça le sang. C'était un cri de détresse, et un cri féminin. Je couru pour voir ce qui se passait et je vis alors deux hommes, qui devaient avoir dans les 20 ans, ils avaient leurs dos tourné et ils étaient larges d'épaules, l'un à côté de l'autre de tel façon que je ne voyais pas ce qu'ils faisaient. Après un très bref moment, une de ces armoires se pris un poing dans le menton, il tituba et en s'écartant je pu apercevoir une fille, elle semblait très énervée et je pu voir que sa robe avaient été déchiré, laissant voir son corps. La situation était claire et je ne crois pas que j'ai besoin de vous faire un dessin.
Je couru vers eux. "Stop! Lâchez-là!" crie-je. Lorsqu'ils m'entendirent ils se tournèrent, me virent, m’examinèrent et, en voyant devant eux en enfant de 16 ans, se mirent à rire. Bien que je ne connaissais personne au village, tout le monde me connaissait, j’étais le fils du gladiateur, un inconnu, un étranger, bizarre, pas comme les autres, différent, la cible parfaite. Je les voyais bien maintenant, il y avait un blond, assez costaud, il devait bien faire une tête de plus que moi, et un autre, plus petit mais plus large. "Casses-toi ou on te casse" Dit le blond, les deux se mirent à rire à son jeu de mot. "Lâchez-là"…
pff, se dit-il à lui-même, j’étais jeune à l’époque, parler ne sert à rien, je le sais bien maintenant… "Alors qu'un agrippa la fille pour l'empêcher de fuir, l'autre vint à moi et alors qu'il s’apprêtait à me frapper, mon pied vint en contact avec sa mâchoire. Il se trouva à terre en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Alors qu’il se releva, tout le monde me regardait avec des grands yeux écarquillés. Puis ils vinrent tous deux à moi et le petit sortit un couteau de sa poche. Parade. Contre-attaque. Attaque. Parade. Attaque. Finissage. Malheureusement pour eux mon père était un excellent professeur. Ils finirent les deux inconscients, la tête dans la terre. La fille n’avait pas fuie, elle me regardait, bouche bée. Elle sembla vouloir dire quelque chose mais aucun son ne sortait de sa bouche. Après un moment un petit merci sorti de sa bouche et elle se mit à courir vers le village.
Je m’enfuis aussi, avant qu’on me retrouve lorsqu’elle aurait alerté tout le village de se qui s’était passé. J’avais peur que mon père ne l’apprenne. "
"Quelques jours plus tard, un groupe de huit adolescents vint chez moi, avec en tête de groupe les deux agresseurs. Ils voulaient se venger. Mon père était alors parti chasser et ma mère était allé au marché du village, probablement que le groupe était au courant et que ce "hasard" n’était pas le fruit du destin.
Sans discuter ils s’approchèrent de moi… Je ne réfléchissais alors plus. Tout était devenu automatique. J’esquivais tout ce qui venait, je dansais au milieu d’eux… Après un petit moment, il y eu un cri, un des hommes s’effondra, le coup tordu et j’aperçu ma sœur derrière. Ils s’écartèrent et formèrent un rond autour de nous… "Je vais te montrer moi " gueula le blond à ma sœur. Alors que son poing fusait vers elle, elle esquiva sur le côté, lui pris le bras et le fit continuer sa trajectoire, dans le vide. Il se releva et, avant qu’il n’ait eu le temps de faire quoi que se soit, elle lui envoya un revers de la main gauche et un crochet du droit… Il tomba et ne se releva plus.
Tout c’était passez si vite que les autres n’avait qu’eût le temps de regarder. Ils étaient toujours autour de moi mais maintenant on pouvait lire l’étonnement dans leurs yeux… Trois autres s’approchèrent. J’esquivai leurs coups de poing et d’un pas de côté me retrouva à côté du premier. J’envoyai ma jambe derrière son genou et mon bras dans son visage. Il bascula et fini sur le dos. Son copain vint à son recours. Il se prit un coup de pied arrière sous le menton. Ma sœur s’était occupée du dernier. Le nez en sang il se tenait son bras, disloqué, l’épaule probablement cassée.
C’était plus de l’étonnement qu’on voyait maintenant dans les yeux des six autres qu’ils restaient, c’était de la peur. Ils se mirent tous à fuirent. Ils couraient comme si la mort les suivait... ce qui n’était pas si loin de la vérité. "
"Malheureusement, bien que c’était de la légitime défense, l’histoire pris un mauvais tournant pour notre image dans le village. Je ne le sus qu’après mais un des mes assaillants était le fils du chef…
Mes études continuèrent, mon père m’enseigna tout ce qu’il savait.
Lors de mes 18 ans je savais me battre avec n’importe quoi, de la dague à l’épée, en passant bien sûr par le combat à mains nue dont j’étais devenu un expert. Je savais aussi concocter n’importe quoi, de la guérison à la douleur, des potions jusqu’aux poisons.
Entre temps, notre famille était de moins en moins aimée dans le village, il n’y avait plus eu de combat mais les deux derniers et le fait que ma sœur, une fille, savait se battre avaient suffit à nous donner une image de meurtriers. "
"A 19 ans lors d'une belle nuit sans lune, l'obscurité venue, j’allai dans la forêt, histoire de me décontracter. Alors que tout se passait à merveille, je vis soudainement une lueur rouge à travers les arbres, en direction de ma maison. Craignant le pire je me mis à courir le plus vite possible. Lorsque j’arrivai chez moi, le feu avait déjà pris le toit et une grande partie de la maison. Un bout de la charpente s’effondra tout à coup. Je couru et sauta dans le brasier par une fenêtre. Je découvris mes parents et ma sœur qui essayaient de s’enfuir. Tout à coup, un autre bout de la charpente tomba. Ma mère se jeta contre ma sœur pour lui éviter la mort… C’est la première fois que je vis mon père crier… la première fois que je le vis pleurer."
Il n’avait pas quitté le feu des yeux, après un moment de silence il soupira encore une fois, et repris son récit, une touche de tristesse dans sa voie et une larme dans ses yeux."Après que la poutre ne soit tombé, on ne voyait plus que sa tête et un de ses bras. Le reste était coincé dessous. Mon père lui pris la main, ils se dirent quelque chose et elle mourut.
Mon père se releva, je n’avais jamais vu un regard si plein, si plein de souffrance et de vengeance. On réussit à sortir. Mais se n’était pas fini…
Les villageois nous attendaient. Ils nous encerclaient… Mon père se battu comme ils savaient si bien le faire, la rage, la colère et la détermination l’envahissait. Ma sœur et moi combattions dos-à-dos, comme des chiens qui essayent de se défendre d’une meute de loup. C’était un massacre. Malheureusement ma sœur se fit prendre. Mon père se jeta sur ses assaillants, il avait dépassé le stade de la raison. Il en paya le prix dur. Une fourche lui transperça l’estomac. Lorsqu’il fut touché ce fut comme un rêve qui s’arrêtaient soudainement. Tout le monde arrêta de se battre. Pendant un moment personne ne bougea. Le gladiateur avait été abattu… Sa fille capturée…
Ça leurs suffisaient… Ils me laissèrent seul avec mon père, agonisant. Mais la vie n’est pas un conte de fée… Pas de derniers mots pour moi… le sang remplissait sa bouche et il ne pouvait rien dire… il n’y avait rien à dire… Il me prit la main, la serra très fort, et cessa de vivre...
Une dizaine de corps et des marres de sang couvraient le sol… Mon regard fut attiré par une lettre qui dépassé du manteau d’un d’antre eux. En l’ouvrant je traçai mon avenir.
C’était des ordres : l’ordre de tuer ma famille, car nous étions des renégats.
Ces monstres qui venaient de tuer mes parents était des gardiens….
Je regardai dans la direction qu’ils avaient pris et me fis la promesse de venger mes parents et de sauver ce qu’il me restait de famille. Ma sœur.
C’était mon avenir, mon destin,
DANCELAME !"
"Voila, c’était mon histoire, mais, elle n’est pas encore finie ! "
Il retira son épée du ventre d’un des gardien, enleva ses dagues des gorges des autres. Et se tourna vers le dernier de l’arrière-garde gardienne, qui perdait son sang, accoudé à un arbre."Pourquoi tu me racontes ça ? C’est quand que tu me tues ? "
"Je ne vais pas te tuer"
dit-il tout en lui faisant un bandage pour éviter qu’il perde tout son sang, "tu vas vivre, et je veux que tu parcoures le monde, je veux que tous les gardiens sachent que je ne m’arrêterais pas.
Je veux que tu leurs annonces la venue de leurs pire cauchemar,
MOI.Je m’excuse pour les fautes d'orthographes....
Je tiendrai aussi à préciser que c'est la première fois que je fait ça :/ Je me suis inspiré d'auteurs comme David Gemmel et Terry Goodkind si jamais.
Hésiter surtout pas à me dire ce qui es mauvais, ce qu'il faut changer. S'il vous plait j'aimerais bien le refaire alors hésiter surtout pas je prend toutes les critiques (je peux pas m'améliorer si je sais pas ce que je fait de faux ^^)
Bah voila! Après la présentation IRL, la présentation RP/IG
Très bonne idée d’ailleurs de faire ça : Bravo à Black' pour y avoir penser
Pour ceux qui n'ont pas encore vu ce qu'il a fait
https://syria.forumgaming.fr/f18-les-bois-dargentJe stress, j'ai l'impression d'avoir pondu le pire roman du siècle